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juillet 12, 2018
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Assurance vie ou assurance décès ? Que choisir ?

Assurance-vie et assurance décès, il existe souvent des amalgames entre eux. Or, il s’agit de deux outils totalement différents, l’un étant utilisé en guise de placement financier et l’autre, en tant que solution de prévoyance. Explications.

L’assurance-vie : un outil d’épargne

L’assurance-vie est un placement financier qui permet de mettre de l’argent de côté sur une certaine période. Les fonds épargnés serviront par la suite à financer des projets (complément de retraite, études à financer, achat immobilier, etc.) ou seront transmis à un bénéficiaire au décès du souscripteur. Avec l’assurance-vie, le capital se fructifie puisqu’il est assorti d’intérêts. Le taux de rémunération dépend essentiellement du type de contrat choisi qui se décline en trois.

Les contrats en fonds en euro sont les plus sécuritaires. Ce placement sans risque permet de gagner des intérêts, mais justement, comme il n’est soumis à aucune évolution du marché, les gains sont relativement faibles. A contrario, avec le contrat en unité de compte, les fonds investis varient selon les fluctuations des marchés immobiliers de référence et des marchés boursiers. Les rendements sont plus élevés, mais les risques le sont aussi. Enfin, il existe le contrat multisupport qui associe un placement libellé en unités de compte et en euros.

Le plus gros avantage de cette épargne est que les fonds ne sont pas immobilisés. Il est possible de demander un déblocage qui se fera sous forme de rente ou en capital. De plus, la fiscalité est attractive, on peut parler de véritable outil de défiscalisation. Si le contrat est maintenu pendant huit ans et qu’aucune liquidation n’a été faite jusque-là, la fiscalité sur les plus-values s’établit seulement à 7,5% contre 35% si des retraits sont réalisés les quatre premières années du contrat et 15% pour des retraits réalisés entre 4 et 8 ans. Sur ce produit, des devis gratuits pour de nombreuses assurances permettront de trouver une offre adaptée à ses besoins et son profil.

Protéger ses proches en cas de décès avec l’assurance-décès

Le seul point commun entre l’assurance-décès et l’assurance-vie est cette possibilité de transmettre le capital à un proche en cas de décès du souscripteur. Mais l’assurance-décès n’est en rien un outil d’épargne ni de placement. Au contraire, il s’agit d’un contrat à fonds perdu qui ne couvre que le décès et éventuellement, une invalidité. En clair, cette assurance-décès sert surtout à protéger ces proches qui seront financièrement à l’abri.

Concernant le fonctionnement, le souscripteur verse régulièrement une cotisation sur une durée déterminée à l’avance. En cas de maladie ou d’accident qui entraîne son décès, les fonds sont versés à un bénéficiaire sous forme de rente ou de capital. Si jamais le décès ne survient pas à l’expiration du contrat, les cotisations sont perdues. Cependant, il existe aussi des contrats permanents qui ne fixent aucune échéance. Leur intérêt est que les fonds ne seront pas perdus, car le capital sera toujours versé aux bénéficiaires qu’importe la date de décès.

Avant de souscrire à une telle offre, il faut savoir que les souscriptions trop tardives entraînent une forte hausse des cotisations. Les suicides comme causes de décès ne permettent pas de profiter du versement du capital.